Si je vous dis « Ile Maurice ? », il y a fort à parier que la première image qui vous viendra à l’esprit sera celle d’un transat nonchalamment posé sur une plage de sable blanc au bord d’un lagon turquoise et l’on ne pourra pas vous le reprocher. Peut-être y avez-vous passé votre voyage de noces du reste ?

Or, il y a 11 ans déjà, Joël de Rosnay, conseiller spécial des questions environnementales auprès du Premier Ministre mauricien lors de la campagne Maurice Ile Durable (MID) l’affirmait : “La destination mauricienne ne se résume pas aux plages…“. Aujourd’hui encore, Maurice n’échappe pas à la vague des plages instagrammées et des visites supposément obligées et plus ou moins chronométrées. Grande question du moment, le voyage de demain sera-t-il différent ? En partie, nous pouvons l’espérer. Que peut-on proposer à ce « nouveau » voyageur, plus citoyen ?

Une certitude, à l’heure de la baisse continue des arrivées touristiques sur le sol mauricien (en volume et en valeur) et sans parler des conséquences à court et long termes de la pandémie de Covid-19 sur ce secteur si vital de l’économie locale (131.000 emplois et une contribution de 24 % au PIB !), le tourisme mauricien doit urgemment se réinventer. Il dispose de plusieurs atouts, au premier rang desquels, sa nature qu’il faudra plus préserver et sa population qu’il faudra plus impliquer à tous niveaux.

A l’heure des choix de développement durable …

Nous sommes quelques-uns à promouvoir ici depuis quelques années l’idée d’un tourisme alternatif, plus durable, plus solidaire, plus éthique, plus véritable et finalement un tourisme lent, avec l’humain au premier plan, un tourisme de sens, qui crée des souvenirs. Voyager, c’est rencontrer et partager. Faire la cuisine ensemble, c’est aussi découvrir de manière attrayante l’Histoire de l’Ile Maurice. Rencontrer un ségatier mauricien, c’est découvrir son travail de fabrication des instruments typiques, s’initier à cette musique des ancêtres esclaves et mieux comprendre la société mauricienne d’aujourd’hui.

Rejoignez-nous !

Le développement local n’est pas une illusion, il permet d’une part à nos visiteurs de partir à la rencontre de la population locale et de vivre avec, des tranches de vie et de lui apporter un revenu. 90 % de l’artisanat vendu à Maurice est ainsi importé. Notre démarche consiste à promouvoir les artisans locaux, qui participent souvent à l’économie circulaire et durable. Pour exemple, l’initiative de L’Assiette Palmiste qui produit comme son nom l’indique, des assiettes et autres plats à base de gaines de palmiers (nommés « palmistes » ici) permettant ainsi de diminuer le recours au plastique à usage unique. Dans le sud de l’île, L’Atelier Utilis travaille le vacoas et le vétiver en vannerie, son activité a permis la replantation de ces plantes dans les jardins des familles alentour. Les initiatives foisonnent. Cette volonté d’une empreinte écologique minimale est bien sûr au cœur de notre démarche.

Les touristes ont aussi la possibilité d’acheter quelques plants endémiques et fruitiers auprès de pépinières-partenaires du projet 1.000.000 d’arbres développé par la Fondation Projet de Société. Notre démarche se veut inclusive et incitative.

Enfin, nous nous attachons toujours à proposer aux voyageurs un prix juste, ni trop haut, ni trop bas.

Voilà rapidement présentés les 5 axes de notre action de développement d’un autre tourisme à Maurice, un tourisme qui complète et valorise l’offre actuelle : l’humain au cœur, le sens et les souvenirs, le développement local, l’empreinte écologique réduite et le prix juste. C’est ce que nous vous proposons de vivre ensemble le temps d’un voyage.